Depuis plusieurs années maintenant, Frank Kunert, explore avec humour l’absurde de notre vie quotidienne par une démarche photographique toute singulière. En effet, les « petites saynètes» surréalistes représentées par l’artiste sont d’abord des maquettes miniatures qui prennent réellement vie par la photographie. Wunderland présente cet univers espiègle et sensible qui puise sa puissance poétique dans l’onirisme.
Pour chacune de ses photographies, l’artiste construit une maquette, un monde inspiré de la réalité mais impossible à l’échelle humaine. En bon architecte, Frank Kunert pense, non sans un certain humour noir, l’impact de l’environnement sur l’homme et ses comportements.
Les « petits mondes » créés par Frank Kunert parlent alors avec imagination et subtilité de notre société moderne. À la manière d’un Boris Vian, il fabrique des jeux de mots visuels. Il fait se confondre le sens figuré avec le sens propre et le titre de chaque photographie agit comme un trait d’union entre les deux. Il pousse ainsi à leurs paroxysmes certains aspects de notre quotidien pour mieux en montrer l’absurdité mais aussi la poésie.
Hotel Bellevue, 2011
Si ces saynètes sont d’abord construites en dur, elles n’existent pourtant que par le médium photographique. Le modèle réduit prend tout son sens dans une seule perspective, son volume n’existe que d’un seul point de vue : celui de l’appareil de Frank Kunert. L’image donne à la maquette une échelle paradoxalement si réaliste qu’elle confère à Wunderland l’aspect d’un reportage photographique de revue d’architecture. Et c’est bien dans ce décalage d’échelle entre la maquette et la photographie que la magie du travail de Frank Kunert opère, grâce à ses compositions et ses trucages à la Méliès.
Office Nap, 2010
En savoir plus :
Wunderland, Frank Kunert
Editions Hatje Cantz
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Frank Kunert expose pour la première fois en France Wunderland à La Chambre
Du 10 avril au 7 juin 2015
4 place d’Austerlitz – 67000 Strasbourg
[…] Depuis plusieurs années maintenant, Frank Kunert, explore avec humour l’absurde de notre vie quotidienne par une démarche photographique toute singulière. En effet, les « petites saynètes» surréalistes représentées par l’artiste sont d’abord des maquettes miniatures qui prennent réellement vie par la photographie. Wunderland présente cet univers espiègle et sensible qui puise sa puissance poétique dans l’onirisme. Pour chacune de ses photographies, l’artiste construit une maquette, un monde inspiré de la réalité mais impossible à l’échelle humaine. En bon architecte, Frank Kunert pense, non sans un certain humour noir, l’impact de l’environnement sur l’homme et ses comportements. Les « petits mondes » créés par Frank Kunert parlent alors avec imagination et subtilité de notre société moderne. À la manière d’un Boris Vian, il fabrique des jeux de mots visuels. Il fait se confondre le sens figuré avec le sens propre et le titre de chaque photographie agit comme un trait d’union entre les deux. Il pousse ainsi à leurs paroxysmes certains aspects de notre quotidien pour mieux en montrer l’absurdité mais aussi la poésie. Hotel Bellevue, 2011 Si ces saynètes sont d’abord construites en dur, elles n’existent pourtant que par le médium photographique. Le modèle réduit prend tout son sens dans une seule perspective, son volume n’existe que d’un seul point de vue : celui de l’appareil de Frank Kunert. L’image donne à la maquette une échelle paradoxalement si réaliste qu’elle confère à Wunderland l’aspect d’un reportage photographique de revue d’architecture. Et c’est bien dans ce décalage d’échelle entre la maquette et la photographie que la magie du travail de Frank Kunert opère, grâce à ses compositions et ses trucages à la Méliès. Office Nap, 2010 En savoir plus : Wunderland, Frank Kunert Editions Hatje Cantz Se procurer le livre sur internet Frank Kunert expose pour la première fois en France […]
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