« Je veux réveiller les gens ». C’est sur ces quelques mots de James Nachtwey que s’ouvre le 7e numéro de la revue 6 Mois qui, une fois de plus, nous ouvre les yeux sur bien des sujets et des endroits de la planète. De la Roumanie à l’Arctique, de la Sibérie au Rwanda, les sujets de ce dernier numéro sont aussi éclectiques que passionnants.
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Devenir un filtre de la réalité
« En Irak, le problème, ce n’est pas que nous n’ayons pas fait une grande image comme au Vietnam, c’est que nous en avons fait trop. » Cette phrase du photojournaliste Michael Kamber résumerait, selon 6 Mois le dilemme du photojournaliste au XXe siècle. À l’ère de la rapidité de l’information, les images circulent sans filtre à vitesse grand V. La revue du XXIe siècle en images pose cette question : « Comment pratiquer le journalisme d’images dans un monde numérisé où tout cliché peut se publier, se trafiquer et se dupliquer en quelques secondes? » Pour la mémoire collective, pour une information de qualité, il est important de créer des filtres qui permettent de rendre le monde intelligible. 6 Mois est l’un d’entre eux.
Ce qu’on y découvre
José Antonio de Lamadrid nous fait entrer dans le quotidien de trois triplés autistes. Michael Kamber nous raconte la vie après avoir été « photographe de guerre ». David Guttenfelder a photographié la vie quotidienne en Corée du Nord au smartphone. Clara Vannuci se glisse dans la vie d’une troupe de théâtre faite de détenus et d’ex-détenus. Evgenia Arbugaeva a suivi les chasseurs de mammouths en Sibérie. Encore un numéro riche en histoires et en images. Filtre ou pas, vous en avez pour 6 mois de découvertes.
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6 Mois, 25 €.
Se procurer la revue sur Internet :
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