Samantha Sealy aspire à un autre monde. A travers ses photos, elle laisse libre cours à son imagination et à ses rêves de fusion de l’homme avec son environnement. Son travail est tant un hymne poétique à la nature qu’un appel à en prendre soin.
| Toutes les photos, © Samantha Sealy
► ► ► Cet article fait partie du dossier Des photographes en quête d’espaces sauvages
[pullquote type= »2″] »Quand je suis seule dans la nature, j’ai l’impression de n’avoir plus à m’inquiéter de rien. »
Samantha Sealy
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Samantha Sealy est une jeune photographe de 23 ans diplômée de l’Université du Connecticut. Ce ne sont pas les photos d’espaces naturels qui fascinent la photographe mais notre capacité à créer, à partir d’eux, de nouveaux paysages. Sur ses photos, on ne voit pas tant des arbres à perte de vue que des corps plein de désirs creusés au fer rouge par des forêts ou un ciel, et des personnes solitaires qui se les approprient comme une part de leur identité.
Un des objectifs de l’artiste est de faire du sentiment de calme ressenti originellement devant la nature le premier pas vers un questionnement – et par suite une sensibilisation – sur les rapports que nous entretenons avec elle. Ainsi, les photos détériorées de ses paysages semblent refléter une crainte de l’artiste, celle de notre impact actuel sur l’environnement. Une nature abimée dont elle semble vouloir sublimer les restes.
