Une sélection d’articles pour vous ouvrir quelques perspectives, et ce, tous les matins.
La vivacité du marché de la photographie
Selon Art Media Agency, la photographie est un marché en pleine expansion. L’explosion des prix atteints par les ventes aux enchères sont un signe assez révélateur qui confirme une tendance bien présente. Les ventes aux enchères de photographies dans le monde sont passées de 50 millions d’euros en 2002 à 115,5 millions d’euros en 2012, selon une étude Artprice publiée à l’occasion de l’ouverture de Paris Photo. La multiplication des musées, galeries et institutions photographiques ont permis une visibilité accrue de la photographie pour le grand public, permettant une ouverture du marché vers des photographies à plus faible budget. Près de 40% des lots photographiques se vendent moins de 1 000 euros alors que moins de 3 % des lots sont adjugés plus de 50 000 euros.
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Raymond Depardon au Grand Palais
Découvrez sur lemonde.fr une preview de l’exposition au Grand Palais. Une sélection de 160 clichés couleur inédits s’affichent près de la grande foire Paris Photo.
Depardon en couleur au Grand palais par lemondefr
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Pourquoi voit-on si peu de sourire dans la photographie contemporaine ?
C’est la question que se pose Sarah Coleman sur le blog new yorkais Feature Shoot. Elle explique que les débuts de la photographie était marqué par des poses très sérieuses et ce n’est qu’en 1910 que les photographes ont commencé à demander à leur modèle de sourire. Le regard vide que nous retrouvons souvent dans la photographie contemporaine d’aujourd’hui est hérité d’une « mode » qui a commencé dans les années 1990. Les photographes Katy Grannan, Justine Kurland et Malerie Marder ont amené ce type de pose, qui a été repris ensuite par les générations suivantes.
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