À la rédaction, nous avons reçu une grande boîte en carton venant de Pologne. Dedans, emballé dans plusieurs centimètres de papier bulle, nous avons découvert Swell de Mateusz Sarello, un livre photo qui sous couvert de vouloir nous montrer la mer Baltique, parle en fait d’une rupture douloureuse et la guérison qui s’en suit.
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Le livre se constitue de deux parties distinctes. La première partie s’ouvre sur des photographies couleur, faites au Fuji Instant Film. Les images sont capturées au bord de la mer Baltique. Elles inspirent la douceur de vivre. Les couleurs sont légèrement vieillies. L’atmosphère est calme. Réalisées par le photographe et son âme sœur, ces photographies faisaient partie d’un projet artistique du couple. Puis soudainement, une déchirure de la reliure apparaît dans le livre. Les photographies sont maintenant en noir et blanc. Toujours réalisées en bord de mer, elles sont plus brutes. On y découvre un mer tantôt agitée, tantôt désertique. On y rencontre des personnages qui semblent errer dans une solitude inéluctable.
Swell signifie en français « la houle », qui est un mouvement ondulatoire de la mer, une vague qui ne déferle pas. Swell, c’est l’histoire d’une rupture, d’une solitude subie. Comment se reconstruit-on quand tous les lieux que l’on fréquente sont marqués par une histoire d’amour ? L’auteur du livre s’est posé cette question. En photographiant des lieux qui lui évoque un amour perdu, il se les ré-approprie et y construit une autre histoire.
Swell est un petit livre bijou. Il a été édité à 350 exemplaires, épuisés. Une seconde édition est en cours d’impression et disponible dès début mars. Vous pouvez précommander votre exemplaire sur le site de l’Ascenseur Végétal.
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Swell, Mateusz Sarello
Instytut Kultury Wizualnej, 32 €.
Se procurer le livre sur Internet :
ascenseurvegetal.com
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Mateusz Sarello, Swell