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Les Rohingyas, cette minorité musulmane persécutée en Birmanie

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RUES DE LA VILLE DE SITTWE, CHEF-LIEU DE L'ETAT DE L'ARAKAN A QUELQUES KILOMETRES DES CAMPS DE DEPLACES DE ROHINGYAS. CETTE COMMUNAUTE MUSULMANE DETENAIT PRES DE DEUX CENTS COMMERCES EN CENTRE VILLE AVANT LES VIOLENCES DE JUIN 2012. SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013

Du 30 août au 14 septembre 2014, à Perpignan, le festival international du photojournalisme Visa pour l’Image expose le travail du photographe Bruno Amsellem, représenté par l’agence Signatures, sur les Rohingyas, minorité musulmane persécutée en Birmanie.



RUES DE LA VILLE DE SITTWE, CHEF-LIEU DE L'ETAT DE L'ARAKAN A QUELQUES KILOMETRES DES CAMPS DE DEPLACES DE ROHINGYAS. CETTE COMMUNAUTE MUSULMANE DETENAIT PRES DE DEUX CENTS COMMERCES EN CENTRE VILLE AVANT LES VIOLENCES DE JUIN 2012. SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013
RUES DE LA VILLE DE SITTWE, CHEF-LIEU DE L’ETAT DE L’ARAKAN A QUELQUES KILOMETRES DES CAMPS DE DEPLACES DE ROHINGYAS. CETTE COMMUNAUTE MUSULMANE DETENAIT PRES DE DEUX CENTS COMMERCES EN CENTRE VILLE AVANT LES VIOLENCES DE JUIN 2012. SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013


Quelque part au sud ouest de la Birmanie, se trouve un peuple de près de 800 000 habitants, persécuté quotidiennement par des bouddhistes extrémistes et le gouvernement birman : ce sont les Rohingyas. Minorité musulmane en terre birmane, les Rohingyas sont internés dans des camps dont l’accès est contrôlé par l’armée. Le photographe Bruno Amsellem s’est rendu dans ces camps afin de nous raconter en images la vie quotidienne de ce peuple persécuté.



MUSULMANS REFUGIES DANS LE CAMP DE YIN DAW DE LA REGION DE MEIKTILA DANS LE CENTRE DU PAYS SUITE AU AFFRONTEMENTS DE MARS 2013. CE CAMP NON REPERTORIE PAR LES AUTORITES, BENEFICIE DE DONS PRIVES MEIKTILA, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.
MUSULMANS REFUGIES DANS LE CAMP DE YIN DAW DE LA REGION DE MEIKTILA DANS LE CENTRE DU PAYS SUITE AU AFFRONTEMENTS DE MARS 2013. CE CAMP NON REPERTORIE PAR LES AUTORITES, BENEFICIE DE DONS PRIVES
MEIKTILA, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.


Difficile pour un photojournaliste de partir faire un sujet en Birmanie. Alors quand il s’agit de documenter la vie d’un peuple persécuté, les autorisations peuvent être difficile à obtenir. Les Rohingyas vivent majoritairement dans l’Etat d’Arakan au sud ouest de la Birmanie. Bruno Amsellem, parti avec la journaliste Anne-Lise Fantino pour le magazine Femmes en résistances, nous raconte son expérience sur place :
« On est parti avec un visa de touriste. Une fois arrivé dans l’Etat d’Arakan, nous nous sommes rendus tous les jours au bureau du ministre local pour obtenir l’autorisation d’entrer dans les camps Rohingyas. Au début, il n’était pas vraiment d’accord, mais au bout de trois jours, il a fini par céder. Une fois l’autorisation en poche et les check point passé, on a pu travailler relativement tranquillement. Notre fixeur était lui même Rohingya ce qui nous a permi d’avoir un très bon contact avec la population. On a pu se rendre compte de la terrible situation des Rohingyas ».



DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L'ETAT DE L'ARAKAN. ICI, DISPENSAIRE DE DAPAING OU ARAFA, 35 ANS VIENT DE PERDRE SON GAR«ON LORS D'UNE CESARIENNE.  SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.
DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L’ETAT DE L’ARAKAN. ICI, DISPENSAIRE DE DAPAING OU ARAFA, 35 ANS VIENT DE PERDRE SON GAR«ON LORS D’UNE CESARIENNE.
SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.



DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L'ETAT DE L'ARAKAN. ICI, L'UNE DES RARES ECOLES DANS LE CAMP DE THET KAY PYIN OU LES ENSEIGNANTES DE LA COMMUNAUTE SONT POUR LA PLUPART BENEVOLES.  SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.
DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L’ETAT DE L’ARAKAN. ICI, L’UNE DES RARES ECOLES DANS LE CAMP DE THET KAY PYIN OU LES ENSEIGNANTES DE LA COMMUNAUTE SONT POUR LA PLUPART BENEVOLES.
SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.


Les Rohingyas sont près de 800 000 en Birmanie. Selon l’ONU, cette minorité serait l’une des plus persécutées dans le monde. Contrainte de vivre dans des camps, elle n’a aucune liberté de circulation, elle n’a accès ni à l’éducation ni à la santé. Les autorités locales empêchent les ONG de travailler sur place.
La série de Bruno Amsellem s’appelle « Rohingyas, une minorité sans voix ».

Liens de sites :
Bruno Amsellem : brunoamsellem.photoshelter.com
Signatures : signatures-photographies.com



CENTRE VILLE OU HABITATIONS ET MAGASINS MUSULMANS ONT ETE ATTAQUE LORS DES EMEUTES DE MARS 2013.  MEIKTILA, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013
CENTRE VILLE OU HABITATIONS ET MAGASINS MUSULMANS ONT ETE ATTAQUE LORS DES EMEUTES DE MARS 2013.
MEIKTILA, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013



DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L'ETAT DE L'ARAKAN. ICI, MARCHE EN BORD DE ROUTE.  SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.
DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L’ETAT DE L’ARAKAN. ICI, MARCHE EN BORD DE ROUTE.
SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.



DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L'ETAT DE L'ARAKAN. ICI, LES AUTORITES ONT DEVERSE PLUS DE SOIXANTE CORPS DANS CES 2 FOSSES COMMUNES SOUS LES YEUX DES DEPLACES.  SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.
DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L’ETAT DE L’ARAKAN. ICI, LES AUTORITES ONT DEVERSE PLUS DE SOIXANTE CORPS DANS CES 2 FOSSES COMMUNES SOUS LES YEUX DES DEPLACES.
SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.



DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L'ETAT DE L'ARAKAN. ICI, LE CAMP DE SAY THA NA GE.  SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.
DEPUIS LES EMEUTES DE JUIN 2012, PLUS DE 140 000 PERSONNES DE LA MINORITE ROHINGYA, UNE COMMUNAUTE MUSULMANE SONT CONFINES DANS DES CAMPS DE DEPLACES DANS L’ETAT DE L’ARAKAN. ICI, LE CAMP DE SAY THA NA GE.
SITTWE, BIRMANIE, MYANMAR, AOUT 2013.


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Molly Benn a co-fondé OAI13 en septembre 2013. Elle en a été la rédactrice en chef jusqu'en 2015. Elle est maintenant Community Editor FR pour Instagram. Ses opinions sur OAI13 sont les siennes et pas celles d'Instagram.