L’univers du crime a été longuement exploré par la littérature et le cinéma, mais toujours dans la fiction. La photographie, elle, a servi à immortaliser les visages des condamnés, les scènes de crimes pour la police, avant d’attirer l’intérêt des photojournalistes et ensuite inspirer les artistes. Cette semaine, OAI13 s’intéresse aux univers criminels à travers l’œil du photographe.
© Marc A. Hermann
► Entre l’horreur et la poésie, les cadavres de Fernando Brito par Molly Benn
Fernando Brito est né et vit au Mexique. Iconographe au magazine El debate de Culiacán, il est l’auteur d’une série de photographies de cadavres dans la nature intitulée « Tus Pasos Se Perdieron con el Paisaje », littéralement, « Tes pas se sont perdus dans le paysage ».
► Elle photographie ce qu’il reste après un crime passionnel par Molly Benn
La photographie criminelle a, depuis sa naissance, servi à immortaliser des scènes de crimes pour les enquêteurs et la justice. Mais cette photographie neutre, objective, scientifique s’est vite diffusée dans les pratiques de certains photographes pour créer des œuvres d’art. C’est notamment le cas d’Angela Strassheim qui dans sa série Evidence immortalise les traces de crimes longtemps après qu’ils soient perpétrés.
► Du spectaculaire à l’enquête : l’œil du photographe sur la scène du crime par Bruno Dubreuil
Des corps inertes. Silhouettes désarticulées, pudiquement recouvertes ou dormeurs éternels. Il semblerait que ce soit ça, le sujet de la photographie criminelle. Mais les représentations balancent entre le témoignage tourné vers le spectateur et la prise de vue destinée à la police scientifique. Rejouant la sempiternelle question de la meilleure façon de représenter le réel.