Le 6 mai 2014 s’ouvrait au quai Branly la grande exposition « Tatoueurs, tatoués ». Le tatouage puise ses racines dans l’Antiquité et s’est propagé jusqu’à devenir un phénomène mondialisé. Cette semaine, OAI13 vous parle du tatouage à travers la photographie : histoires de yakuzas, de photographes spécialisés dans le tatouage et interprétation du tatouage par la photographie, voilà votre programme !
Jackie et John F. Kennedy – © Cheyenne Randall
► Le tatouage photographié : une histoire de points de vue par Molly Benn
Du marquage des esclaves dans l’Antiquité aux podiums des marques de vêtements de luxe, le tatouage a parcouru un long chemin en plus de 2 000 ans. Aujourd’hui, il a plusieurs visages : signe d’appartenance à un gang, accessoire de mode, une façon d’immortaliser des moments de vie, tatouage médical ou signe d’appartenance ethnique. La photographie nous aide à interpréter ces différents tatouages en leur associant des styles spécifiques de prise de vue.
► Anton Kusters a cotoyé les yakuzas pendant plus de deux ans par Molly Benn
Je vous dis « Yakuzas », vous pensez mafia, crime et évidemment tatouages. Ces hommes réputés pour la pratique traditionnelle impressionnante de l’irezumi ont fait l’objet d’un long reportage signé du photographe belge Anton Kusters, exposé pour deux semaines à Montpellier pour les Boutographies 2014.
► Julien Lachaussée : De l’encre sur la pellicule par Laurent Onde
Un tatouage est un art éphémère dont la durée est celui du corps qui le porte. Il accompagne une existence et raconte une histoire. Pour le figer dans le temps, la photographie semble être le moyen le plus adapté. Rencontre avec Julien Lachaussée, photographe qui regarde les tatoués.