L’Urbex, vous connaissez ? Ce terme qui pourrait être le nom d’un médicament désigne en réalité un mouvement d’explorateurs urbains. Particulièrement en vogue depuis le début des années 2000, l’urbex consiste à découvrir des lieux abandonnés. Nombreux sont les explorateurs urbains à immortaliser leurs exploits. Si bien que la photographie de ruines et de bâtiments industriels obsolètes est presque devenu un genre en soi, souvent associée à l’Urbex.
Ces dernières années, le mouvement a le vent en poupe. Les forums sur internet, les sites d’informations, les groupes organisés ou non se développent à travers le monde. La clandestinité d’un groupe restreint de personnes devient l’attrait de plusieurs milliers d’aventuriers en herbe. Comment l’Urbex évolue-t-il à l’heure de son succès ? Réponses cette semaine.
Lundi : Urbex : de l’underground à la démocratisation
Exploration urbaine, Urbex. Des termes sur lesquels on a du mal à poser une définition : Explorer la ville et autres lieux de fond en comble… jusqu’aux endroits où l’accès est interdit au public. Depuis ses débuts, l’Urbex est (presque) indissociable de la photographie, car les explorateurs urbains s’attachent souvent à ce médium pour documenter leurs aventures. En quelques années, le nombre de photographes explorateurs urbains a largement augmenté. Mais le succès de cette pratique ne fait pas que des heureux, elle pose surtout des questions : comment garder cette pratique discrète pour ne pas attirer l’attention de la législation ? comment en gérer les risques ?
© Romain Meffre & Yves Marchand
Mercredi : Romain Meffre et Yves Marchand : « Une ruine, ça relève du hasard urbain »
Romain Meffre et Yves Marchand ont commencé à photographier des ruines au début des années 2000. À cette époque, le terme « Urbex » n’était pas encore beaucoup utilisé et la photographie de lieux abandonnés restait une activité underground. Ensemble, au fil des années, ils ont construit leur regard et ont cherché à développer une pratique plus approfondie de la photographie de ruines. Rencontre.
Vendredi : Urbex et mise en scène : quand les photographes redonnent vie aux lieux abandonnés
Le photographe-explorateur devrait n’être qu’un simple témoin des lieux abandonnés. Ses escapades lui permettraient d’archiver les traces d’un monde en ruines sans laisser de traces de son passage. Ce non-interventionnisme dans les lieux abandonnés fait partie des règles de l’urbex : rester discret, laisser le lieu tel qu’on l’a trouvé. De nombreuses photos montrent pourtant que le photographe-explorateur n’est pas simplement spectateur, mais également acteur de la scène qu’il photographie : que ce soit par de la mise en scène ou par des changements imperceptibles, il transforme le lieu.
[…] semaine, le webzine orienté photo "Our Age is 13" a consacré un dossier en 3 parties à l’exploration urbaine, faisant intervenir plusieurs acteurs/trices de longues dates sur différents thèmes : la mise en […]
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