À l’occasion d’une exposition à Amsterdam, le monde redécouvre le travail du photojournaliste iranien Kaveh Golestan. Tué en 2003, la maisons d’édition Hatje Cantz a sorti un livre posthume en 2007 faisant honneur à ce regard exceptionnel.
L’auteur
Né en 1950, Kaveh Golestan est un photojournaliste iranien. Après des études dans le Somerset au Royaume Uni, il devient photojournaliste à partir de 1972. Il couvre notamment la guerre entre l’Irak et l’Iran et se distingue avec plusieurs séries : les conséquences du massacre à l’arme chimique de la population civile de la ville de Halabja, la révolution iranienne (travail pour lequel il obtient le prix Pulitzer). Kaveh Golestan est tué en 2003 en marchant sur une mine antipersonnelle alors qu’il travaillait en Irak pour la BBC. Le musée néerlandais FOAM à Amsterdam lui consacre une exposition jusqu’au 4 mai 2014.
Le livre
« Capturer la vérité en Iran » tel est le sous titre de ce livre posthume édité par Hatje Cantz. Kaveh Golestan disait vouloir « faire des images qui seraient comme des claques dans nos figures ». Premier témoin de ce qui se passe en Iran, le photojournaliste iranien a toujours gardé un regard curieux et précis sur ce qu’il advenait de son pays. De la guerre a la vie de prostituées en ce pays, Recording the truth in Iran est à la fois un morceau d’histoire et un hommage.
Recording the truth, Kaveh Golestan
Hatje Cantz, 40 €.