En décembre dernier, une revue de photographie a fait son entrée dans les librairies mais est passée assez inaperçue : découvrez Vandals.
Vandals a l’apparence d’un magazine et le poids d’un dictionnaire : 400 pages de photographies. Cette publication bi-annuelle a l’ambition de montrer un concentré de création photographique alternative et indépendante. Vandals a été été créé par le photographe Mathieu Vladimir Alliard, la styliste Lisa Jarvis et la graphiste Olga Cacenabes, développé à Paris, produit à New York et designé à Barcelone. Vandals se décrit comme un magazine de contenu uniquement, refusant la hiérarchie entre des artiste reconnus et des jeunes photographes, sans « small-talk »… Bref, que du contenu. Et effectivement, pour 45 euros, on se retrouve avec un album foisonnant d’images, de l’inspiration à chaque page. Agréable à feuilleter, il réunit dans son numéro 0 les travaux de Pieter Hugo, Julia Javel, Kirill Kuletski, Fanny Latour-Lambert, Eliot Lee Hazel, Hugh Lippe, Laurie Lipton, Sally Mann, Brittany Markert, Stefan Milev, Kris Mort, Aiga Ozo, Ellen Rogers, Jyoti Sackett, Juergen Teller, Elise Toide, Adrian Wilson et Magdalena Wosinka. 4 longues interviews nous mènent dans les univers de Roger Ballen, d’Antoine D’Agata, Jeff Bark et du musicien Willis Earl Beal.
Vandals revendique une liberté artistique et le fait savoir par son slogan : « We are vandals ». Coup de cœur pour la forme de cette revue. Néanmoins, 400 pages, c’est lourd, et pas évident à manipuler. Par contre, si vous voulez avoir un pavé de création dans votre bibliothèque, l’investissement vaut le coup.
Vandals, 45 €