Lundi 6 octobre s’est ouvert à Bayeux le prix annuel des correspondants de guerre. Chaque année, ce rendez-vous a pour objectif de rendre hommage aux journalistes qui exercent leur métier sur des zones de conflit.
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Pour l’édition 2014, c’est Jon Randal qui a été nommé président du jury. Il a notamment travaillé durant trente ans pour le Washington Post. France 3 a réalisé un portrait du grand reporter avec le concours des journalistes Patrick de Saint-Exupéry et Marc Kravetz.
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Jon Randal se voit donc attitré de la mission de récompenser des reportages sur une guerre ou ses conséquences pour les civils, ou sur un fait d’actualité lié à la défense des libertés ou de la démocratie. Cette année, il y a 55 reportages en compétition. Tous sont exposés à Bayeux.
Le site de Challenges présente le programme 2014 :
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L’Express souligne le lourd tribut payé par les reporters cette année. Jeudi 9 octobre, une stèle sera inaugurée à la mémoire de Camille Lepage, photographe indépendante tuée en mai en Centrafrique, de Sardar Ahmad, journaliste de l’AFP tué lors d’un attentat à Kaboul en mars avec sa femme et deux de ses enfants, d’Anja Niedringhaus, photographe allemande de l’agence Associated Press (AP), tuée en avril en Afghanistan, et de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI tués au Mali fin 2013.
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Au delà de l’hommage aux reporters de guerre, le prix Bayeux a aussi pour objectif de sensibiliser au métier et à ses risques. Hier, lundi 6 octobre, près de 1900 lycéens ont rencontré 10 reporters de guerre. À l’issue de cette rencontre, ils ont du voté pour le reportage télévisuel qui les a marqué le plus. Être conscient des réalités d’un journaliste de terrain aideraient ces adolescents à mieux appréhender l’information qu’ils consomment.
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Enfin, le prix Bayeux est aussi l’opportunité de réfléchir sur les enjeux qui autour le métier de correspondant de guerre. Le site Geopolis de France Info décide d’aborder la question de la formation des journalistes à couvrir des zones de conflits. L’armée française propose depuis 1993 des stages gratuit de sensibilisation aux risques en zone de guerre. Comment fonctionnent ces stages et qu’apprennent-ils exactement ?
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