L’imagerie débonnaire liée au Père Noël ne doit pas nous faire oublier qu’il est une créature fantastique comme les autres. A ce titre, il a droit à sa photo floue et granuleuse à la Une des magazines.
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Le vieillard dodu au bonnet rouge n’en finit plus de zébrer nos nuits de Noël avec son traîneau supersonique : mais est-on réellement parvenu à prouver son existence ? Alors que celle des fantômes, du monstre du Loch Ness, du Bigfoot, des soucoupes volantes est avérée depuis longtemps. Comment ? Mais grâce à la photographie, bien sûr !
La photographie aime les fantômes. Elle les fait apparaître sur une épaule, les fait sortir par les narines, joue au Grand Guignol. Elle trompe, amuse, console en faisant revenir les morts. Pour comprendre, il faut avoir vu, dans la pénombre du laboratoire, l’image apparaître dans le révélateur : la photographie semble liée à la magie. En cette deuxième moitié du XIXe siècle qui se passionne pour l’occultisme, elle est l’instrument privilégié pour fixer le monde des esprits. La photographie spirite flirte alors avec la science. Mais elle est avant tout un commerce juteux. En 1936, le capitaine Hubert Provand parvient à enregistrer la Dame Brune descendant l’escalier d’un manoir hanté du Norfolk. Les esprits chagrins l’accusent d’avoir mis de la graisse sur son objectif. Alors que la preuve est là : les fantômes existent, bien visibles.
Le prestidigitateur Eugène Robin et un spectre, 1863
« The Brown Lady », Captain Hubert Provand, 1936
Monstre marin, plésiosaure ayant traversé les âges, serpent de mer ? L’identité précise de Nessie, l’affectueux surnom donné au monstre du Loch Ness, reste floue. Ce qui est sûr, c’est la présence d’une créature fantastique dans ce lac des Highlands, au nord de l’Ecosse. Deux photos parfaitement indiscutables :
Hugh Gray, 1933
Colonel Robert Wilson, 1934
Un dont l’existence est indéniable tant les témoignages pullulent, c’est le Bigfoot. Désigné par le terme amérindien de Sasquatch (« Chevelu Géant »), on le rencontre dans presque toutes les cultures qui comptent encore de vastes territoires sauvages : en Amérique du Nord, en Australie et bien sûr, dans l’Himalaya (le célèbre Yéti). Sorte de chaînon manquant entre l’homme et le singe, il se laisse volontiers prendre en photo et ne dédaigne pas la vidéo.
Et le Yéti alors ? On se souvient bien qu’un jeune reporter belge qui l’a approché de très près aurait été en mesure de le photographier. Seulement voilà : il a préféré user de son flash pour l’éblouir et le tenir à distance de son ami chinois. Un émouvant reportage à lire dans « Tintin au Tibet ».
On le voit : au milieu de cette série de témoignages indiscutables, l’image du Père Noël manque cruellement. Et le danger guette les jeunes générations au scepticisme bien aiguisé : ne plus croire au Père Noël.
Alors OA13 lance un véritable appel à témoins vers vos photographies du vrai Père Noël (attention : pas celui qui se fait prendre en photo avec les bambins dans les centres commerciaux). Envoyez-nous vos photos, même floues, bougées, formes vagues, et notre site publiera les meilleurs témoignages.
Mail : contact@ourageis13.com
Date limite de participation : la fin des vacances de Noël.
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