OAI13 ♥ | Vos Portfolios Septembre 2014

Sep 23, 2014

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Vous êtes nombreux à nous envoyer vos portfolios chaque semaine via notre formulaire. Dans la diversité des sujets que vous nous proposez, nous avons eu envie de publier une sélection d’entre vous chaque mois : c’est la sélection OAI13 ♥ Portfolio. Nous vous montrons au maximum six images de chaque série, veuillez visiter le site des auteurs (en lien, ou en cliquant sur les photos) pour en voir plus.

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Émilie Gomez – Parc des expos

Mon travail s’intéresse à la notion d’hétérotopie, défini par Michel Foucault comme la localisation physique d’une utopie.

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Maisons témoins, et trompe l’œil offrent autant de décors théâtraux appelant à se projeter. Ce sont des espaces factices, mais concrets, qui hébergent l’imaginaire.

La série de posters «Parc des expos» présente différents lieux où l’écart entre perception et réel est rendu sensible par l’absurdité des moyens mis en oeuvre pour «vendre» le rêve: les mises en scène, éclairages, et autres subterfuges sont d’autant plus criants que les matériaux sont pauvres, et les papiers peints abimés.

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Là une porte maladroitement dérobée nous pousse à nous interroger, non plus seulement sur les destinataires du rêve, mais également sur ses détenteurs peu scrupuleux.

Texte écrit par l’artiste – site internet : www.emiliegomez.org

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Simon Lambert – Après la rue, le RAC

Malgré un taux de croissance proche des 7%, les inégalités aux Philippines restent très importantes. A Manille, capitale de plus de 12 millions d’habitants, il y aurait encore plus de 500 000 enfants vivant dans la rue. Pour venir en aide à ces enfants, la municipalité a mis en place des brigades qui les récupèrent après le couvre-feu de 22h pour les emmener dans des centres spéciaux : les R.A.C (pour Reception and Action Center).

Ce sont des lieux de transit, pour les enfants des rues, orphelins ou pas, dans l’attente d’une place en orphelinat ou d’un retour dans leur famille. Mais ce sont aussi des prisons pour délinquants en conflit avec l’autorité, pour des familles démunies et sans logement, et aussi pour des personnes handicapées mentales de tout âge.

L’association française Virlanie, en place à Manille depuis 25 ans est la seule organisation à pouvoir pénétrer dans le lieu afin d’y organiser des activités, d’y repérer les enfants en grande détresse, de faire un travail social et de sortir quelques uns d’entre eux pour les emmener dans des maisons d’accueil.