Vous êtes nombreux à nous envoyer vos portfolios chaque semaine via notre formulaire. Dans la diversité des sujets que vous nous proposez, nous avons eu envie de publier une sélection d’entre vous chaque mois : c’est la sélection OAI13 ♥ Portfolio. Nous vous montrons au maximum six images de chaque série, veuillez visiter le site des auteurs (en lien, ou en cliquant sur les photos) pour en voir plus.
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Laurence Hervieux-Gosselin – Route 117 (en cours)
Pendant les années cinquante, le Québec s’est inspiré du projet de développement urbain de son voisin américain: les banlieues sont apparues. Sur la rive-nord de Montréal, elles se sont particulièrement développées en bordure de la 117.
On utilise habituellement la 117 pour transiter vers un endroit particulier ou pour essayer de contourner les embouteillages. On ne l’utilise pas pour aller loin, puisque des autoroutes nous permettant de rouler plus vite sont parallèles à celle-ci. De plus, personne ne voudrait la parcourir pour faire un road trip comme sur la route 66.
Avec son désordre de restaurants vintages, de concessionnaires automobiles, de bars de danseuses et de nouveau développements, je la trouve néanmoins intriguante.
Texte écrit par l’artiste – site internet : laurencehg.com
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Lise Dua – Coced – Voisin
Coced, en russe, désigne le voisin, pas le voisin de palier comme on peut l’entendre en français mais plutôt le colocataire ou «flatmate» en anglais.
En russe il n’existe pas de mot équivalent et pourtant la pratique de partager un espace de vie est très répandue.
De l’héritage soviétique des appartements communautaires à de nouvelles formes de vie en communauté, je suis partie à la recherche de ces espaces de cohabitation à Moscou, Samara et Saint Saint-Pétersbourg.
Texte écrit par l’artiste – site internet : lisedua.com
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Alexis Pichot – Light Paper
Le travail présenté est issu de la série « Light & Paper », réalisé sur le site des papeteries de la seine en région parisienne.
Cette usine centenaire s’étend sur un terrain de 17 Ha et abrite une quinzaine de bâtiments de styles architecturaux uniques liés à leurs fonctions et à leurs différentes époques de construction.
J’ai souhaité redéfinir l’espace et son histoire grâce à une mise scène lumineuse plongée dans la nuit, ravivant ainsi la mémoire assoupie de ce site industriel.
La technique utilisée est le light painting, celle-ci consiste durant un long temps d’exposition en environnement sombre, à créer un univers artistique composé de lumières donnant vie à des éléments statiques.
Ces effets de lumière obtenus sont réalisés en temps réel, lors d’une seule et unique prise de vue, sans retouche sur ordinateur .
Texte écrit par l’artiste – site internet : alexispichot.com