Maxim Dondyuk dans les camps de jeunes cosaques

Fév 11, 2014

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Maxim Dondyuk est ukrainien, mais ce n’est pas un sujet sur l’actualité des dernières semaines que nous vous proposons aujourd’hui.

Ce photographe né en 1983 a commencé sa carrière professionnelle en 2007 et vient d’être annoncé parmi les gagnants du concours « 30 Under 30 » organisé par Magnum Photos en association avec The Photograph Show. Vous avez peut-être déjà vu son remarquable travail sur Umanh, petite ville ukrainienne qui est devenue l’un des plus grands centres de pèlerinage juif en dehors d’Israël. Dans « The Crimea Sich », il documente l’un des nombreux camps de jeunes cosaques qui, depuis une quinzaine d’années, entretiennent le retour de ces légendaires combattants. Gardiens des frontières de l’Empire sous Ivan le Terrible au XVIe siècle, réintégrés à l’armée russe en 2005, ils retrouvent, depuis l’indépendance de l’Ukraine en 1991, leur rôle de défenseurs de la Patrie et se posent en garants à la fois des traditions et de l’orthodoxie.

Ce camp situé en Crimée accueille, pour deux semaines, des jeunes de 7 à 16 ans. La vie y est rythmée par les exercices militaires, les marches, l’entraînement au combat à mains nues, mais aussi au tir avec de vraies armes et de vraies munitions. La religion orthodoxe y tient autant de place que l’art de la guerre : « Si nous les entraînons à tuer sans leur donner d’enseignement spirituel, nous en faisons des tueurs ordinaires, pas des défenseurs de la Mère Patrie », a confié l’un des officiers au photographe.